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Dernièrement nous avons parle de Ripple, de son concept et en quoi elle est différente du bitcoin. Si vous avez manqué cette partie, voici le lien pour vous rattraper : https://cryptonewshaiti.com/ripple-decouvrez-un-nouvel-altcoin/
Place aux restes proches faits à Ripple. Commençons.
S’il y a quelque chose qui fait défaut à Ripple c’est essentiellement du côté de sa blockchain et la répartition des pièces de son réseau. Pour faire court, sa dépendance à un certains nombre restreints de noeuds (les masternodes qui en possèdent la majorité) pose problème.
« » Si vous avez mal compris c’est partie, pas de panique, laissez un commentaire et je vous explique tout plus bas. « »
À cause de cette dépendance le réseau ne suit pas la logique de décentralisation qu’on recherche de nos jours dans un cryptoactif.
Vous vous demandez sûrement pourquoi, ce concept est si important. Et bien, disons que c’est un point d’éthique: la décentralisation renforce la confiance des utilisateurs en éliminant une tierce partie.
Prenons à titre d’exemple le bitcoin. Pour valider un bloc, et donc garantir qu’un échange est réel et non une arnaque le réseau fait appel à un protocole de preuve de travail (PoW) qui via les mineurs (aucun rapport avec les bombes) garantie la sécurité du réseau et sa pérennité. Le fait qu’aucune instance n’émette les pièces mais qu’il est plutôt miné donne vie à un réseau décentralisée qui explique pour faire simple force les utilisateurs à veiller à sa sécurité et sa pérennité pour garantir leurs biens. Or, Vous devez savoir que le ripple lui ne peut pas être miné, c’est-à-dire on peut pas en créer par preuve de travail il faut plutôt attendre que la société Ripple Lab, qui est en charge de la pièce en émette sur le marché. Et qui plus est pour valider une transaction, il faut passer par des masternodes appelés validateurs, dont majorité est contrôlé par Ripple Labs ou sujette à ses normes. Bien sûr un système pareille renferme indéniablement des failles de sécurité, comme c’est le cas quand on met tous ces œufs dans le même panier, mais il offre une vitesse de transactions supérieures aux BTC.
Les mots d’Alexandre Stachtchenko résument bien ce petit défaut du Ripple
« C’est une cryptomonnaie qui sert le système bancaire. Si on cherche un réseau décentralisé pour se défaire du système bancaire, ce n’est pas le sujet. Ripple ne permet pas de financiariser les non bancarisés par exemple », avance Alexandre Stachtchenko. Le fait qu’une grande majorité des ripples soit détenue par seulement quelques personnes (Ripple Labs en détient 60% et les deux anciens CEO 20%) pose un problème de dépendance
Bien que son concept soit novateur ce que ripple permet surtout reste une solution plus axée sur les transactions pour les banques ou plus largement les grandes figures des transferts internationaux comme moneygram
Un utilisateur classique qui s’interroge à la blockchain pour ce qu’elle offre comme liberté, confidentialité et contrôle totale de ses biens pourrait ne pas se retrouver dans ripple. D’ailleurs, ceux qui en font acquisition dans la majorité des cas s’intéressent plus à sa valeur spéculative qu’à son fonctionnement réel.
Si vous avez des questions n’hésitez pas à les laisser en commentaire ou encore abonnez-vous pour ne pas rater le prochain texte qui sera une thématique très intéressante: ripple dans l’environnement haitien. Ce qu’on peut faire avec. Peut on s’enrichir en achant ce jeton?. Toutes ces questions vous ont surement traverser l’esprit. Si vous voulez connaître les réponses rejoignez nous la semaine prochaine.
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Passionné par les perspectives de la blockchain, David vulgarise au plus grand nombre les apports de cette technologie aux gens dans son pays
